pauvreté

Les AfricainEs qui immigrent, il y en a deux catégories : ceux qui appartiennent à l'élite financière de leur pays et ceux qui sont pauvres. Les élites africaines se déplacent souvent en Europe. Biya, le président du Cameroun, il passe quasiment autant de temps en Europe que dans son pays ! Les élites vont en Europe pour faire du shopping, se soigner, faire des études, du tourisme etc. Grand bien leur fasse. Je ne vais pas en parler. Si une telle personne se marie à unE EuropéenNE, ils auront sans doute une acclimatation culturelle mutuelle  à entreprendre, mais ils n'auront pas à faire face à toutes les difficultés auxquelles sont confrontés les personnes venant de famille pauvres, et c'est de celles-là dont je vais prioritairement parler. Et les gens ni pauvres ni riches ? Et bien, ils restent en Afrique ! Qu'est-ce que vous croyez, que les gens se déracinent si toute leur famille a à manger, qu'ils ont un emploi et qu'ils ont assez d'argent pour se soigner ! Qui a envie de souffrir pour rien, de vivre en exil ? Mis à part une guerre, des problèmes politiques importants, de telles personnes n'émigrent pas. La classe "moyenne" reste chez elle. (NB : il est bien entendu que ces personnes disposent de bien davantage que le revenu moyen d'un pays donné. Par classe moyenne, on entend que ces personnes ont grosso modo accès au même type de bien de consommation que les habitants des pays européens (machine à laver, voiture, éducation secondaire des enfants, etc.).

Comments

[Bjulienne]

Bonjour

et tout d'abord felicitations pour ce site, que je trouve extrêmement pertinent, sur la diversité et la qualité des postes.
Je m'y suis trouvé en effectuant la recherche "faire part naissance couple mixte" sous google.
Je pense être typiquement issue de la classe moyenne camerounaise et pourtant je vis aujourd'hui en Norvège, mariée à un norvégien mais surtout travaillant en Norvège (d'aillers la lecture de votre blog est tellement passionante que je ne "travaille" pas vraiment depuis au moins 1h).Mes parents m'ont envoyé en France pour faire mes etudes, j'avais 18 ans, je venais de decrocher mon bac, mention très bien, et j'avais obtenu une place en classes préparatoires. 10 ans après, mon diplôme d'ingénieurs en poche, une thès en finition et 3 séjours au Cameroun (eh oui le billet coûte cher et il faut faire des stages), je mn'envisage pas mais alors pas du tout d'y retourner. Pour y avoir éffectué mon stage ingénieur, je sais que je ne peux pas y trouver un emploi satisfaisant, la seule voie reste l'enseignement (comme mes parents, qui n'ont au passage aucun "appui" politique pour m'aider), ajoutez à cà que je suis bamiléké (votre mari connaît la situation au Cameroun, certes c'est fifficile pour tout le monde sans appui de trouver un travail correspondant à ses qualifications, ca l'est encore plus pour les "juifs du Cameroun". Je cherches donc du travail en France, sans succès, au cours d'un entretien d'embauche on me suggège d'acquérir la nationalité pour faciliter les choses. Là j'ai de la chance, car j'ai obtenu une bourse du gouvernement francais pour faire une thèse, ce qui me donne le statut de travailleur, et donc accès facilité à la carte de 10 ans, puis à la naturalisation. Je passe des concours pour intégrer la fonction publique et suite à un accident de train jerencontre celui qui deviendra mon mari, il est norvégien, veut rentrer un jour chez lui et me donne des pistes de recherche d'emploi. Première tentative, premier entretien, premier boulot. Nous nous marions et je m'installe ici à Trondheim, 60cm de neige, 30 minutes d'aube au plus noir de l'hiver...
Je sais que ma vie ressemble à un conte de fée en comparaison avec celle d'un emigré issu d'une famille pauvre, mais il peut y avoir d'autres facteurs rentrant en ligne de compte dans la decision de rester ou non en Europe, et je pense que le travail est une raison non négligeable, même si la famille en Afrique ne dépends aucunement de moi...
Navrée pour la longueur du commantaire...qui sait, il est peut-être temps que je commence mon propre blog?!
En tout cas bonne continuation!