28 janvier 2005
En droit musulman, la femme n'est pas égale de l'homme
Je me permets de rééditer ce poste
dans la mesure où j'avais oublié de lui attribuer une catégorie (du
coup il était "invisible") et que j'ai reçu tout récemment un nouveau
commentaire à son sujet et que j'y ai répondu. L'original date de
décembre 2004. Sur le sujet islam/mariage, j'avais aussi écrit un post
le 10 janvier 05.
En droit musulman, la femme n'est pas égale de l'homme.
En droit musulman, la femme n'est pas égale de l'homme.
En particulier,
1) la femme musulmane n'a PAS LE DROIT d'épouser un non-musulman tandis que l'homme musulman a le droit d'épouser une non-muslmane pour autant que cette dernière soit monothéiste (mono = un seul ; théo = dieu ; monothéiste : qui croit en l'existence d'un seul Dieu, par ex. christianisme, islam et judaïsme).
Conséquence :
les femmes musulmanes nées en Europe subissent beaucoup plus de pressions que leurs frères pour épouser quelqu'un de musulman.
Si une femme musulmane dit qu'elle craint les réactions de sa famille : croyez-là et aidez-là à se déterminer seule de ce qu'elle a envie de faire de sa vie.
Selon les pays, ce principe est plus ou moins suivi. De ce que j'en sais, avec beaucoup de rigueur en Egypte, Iran mais beaucoup moins en Afrique noire. A vérifier cependant.
Le fait qu'une femme muslmane épouse un non-musulman est considéré en droit musulman comme une APOSTASIE (apostasie = le fait de renier sa foi). L'apostasie est considérée comme un crime et a des conséquences juridiques graves si la personne retourne dans son pays. Bref, il semble qu'on se foute de savoir si la femme croie ou non en Dieu, fasse ou non le Ramadan : tout se passe comme si le fait que le mari ait une autre foi amène la musulmane à abandonner la sienne. Attention : quand je parle de droit musulman, je ne suis pas en train de faire de la religion , de dire si telle ou telle chose est le VRAI ou le FAUX islam. Non, je me base sur le texte d'un homme de droit égyptien qui a rédigé un article sur les principales divergences en ce qui concerne le droit matrimonial entre le droit tel qu'il est interprété dans nombre de pays musulmans et le droit suisse. Il s'agit donc du droit musulman en matière de mariage SELON une partie des pays arabes.
2) L'homme a autorité sur sa femme. Il peut en particulier lui interdire de travailler, entre autres joyeusetés. Le "Code de la famille" algérien fait en particulier de toute femme une mineure à vie, placée perpétuellement sous l'autorité d'un membre mâle de sa famille (père, mari, cousin, frère, etc.).
Conséquence : l'homme domine, il a le pouvoir. Dans les cas où le mari traduit "avoir autorité sur" par "je peux battre ma femme", bonjour les dégâts ! En particulier, très peu de protection à attendre de la police et de la justice. Mais l'Europe lutte-t-elle plus efficacement contre la violence conjugale ?
Divorcer est bien souvent un casse-tête intégral si l'homme y est opposé.
3) les enfants appartiennent au mari, la femme n'a aucun droit de garde (tel que défini dans le droit suisse).
Conséquence : REDOUTABLE EN CAS DE DIVORCE. Le risque : l'enlèvement des enfants pour les confier à la belle-famille dans le pays d'origine. Comme dans tous les cas de divorce en Europe, il peut y avoir de très âpres batailles pour le droit de garde. Plus banalement, le concept de "pension alimentaire" est souvent totalemet étranger aux immigrés mais cela n'est absolument pas particulier à ceux qui sont musulmans, c'est un point commun de tous les machos.
La bonne nouvelle ? C'EST LE DROIT SUISSE QUI PREVAUT EN SUISSE même si les deux conjoints sont de confession musulmanes et/ou ont célébré leur mariage à l'étranger et/ou sont l'un ou les deux de nationalité étrangère mais vivant en Suisse. C'est sans doute le cas dans tous les autres pays européens, mais renseignez-vous. La mauvaise ? La diplomatie a toutes les peines du monde à protéger les femmes en dehors de leur pays lorsque les normes du droit musulman bafouent leur droit à l'égalité. Là encore, renseignez-vous et FAITES UNE COPIE AUTHENTIFIEE de VOS PAPIERS et de ceux de vos enfants avant tout départ vers le pays d'origine de votre conjoint et confiez-les à une personne de confiance dans votre pays à vous. Si vous avez la malchance de tomber sur une personne qui entend profiter de votre situation juridique défavorable dans son pays d'origine, le plus souvent une des premières mesures prises à votre encontre sera de vous soustraire vos papiers. TOUTE JEUNE FEMME MUSULMANE QUI VA DANS LE PAYS DE SES PARENTS A TOUJOURS INTERET A FAIRE DE MEME en se souvenant qu'une cousine n'est pas une personne de confiance (la famille va lui faire la monstre pression) : UN MARIAGE ARRANGE est un danger persistant. Une double nationalité européenne est alors L'UNIQUE solution pour s'en échapper, d'où l'utilité de conserver la preuve de cette nationalité. Les jeunes filles d'origine maghrégbines et maliennes sont à ma connaissance les principales victimes de ces mariages à la descente d'avion.
1) la femme musulmane n'a PAS LE DROIT d'épouser un non-musulman tandis que l'homme musulman a le droit d'épouser une non-muslmane pour autant que cette dernière soit monothéiste (mono = un seul ; théo = dieu ; monothéiste : qui croit en l'existence d'un seul Dieu, par ex. christianisme, islam et judaïsme).
Conséquence :
les femmes musulmanes nées en Europe subissent beaucoup plus de pressions que leurs frères pour épouser quelqu'un de musulman.
Si une femme musulmane dit qu'elle craint les réactions de sa famille : croyez-là et aidez-là à se déterminer seule de ce qu'elle a envie de faire de sa vie.
Selon les pays, ce principe est plus ou moins suivi. De ce que j'en sais, avec beaucoup de rigueur en Egypte, Iran mais beaucoup moins en Afrique noire. A vérifier cependant.
Le fait qu'une femme muslmane épouse un non-musulman est considéré en droit musulman comme une APOSTASIE (apostasie = le fait de renier sa foi). L'apostasie est considérée comme un crime et a des conséquences juridiques graves si la personne retourne dans son pays. Bref, il semble qu'on se foute de savoir si la femme croie ou non en Dieu, fasse ou non le Ramadan : tout se passe comme si le fait que le mari ait une autre foi amène la musulmane à abandonner la sienne. Attention : quand je parle de droit musulman, je ne suis pas en train de faire de la religion , de dire si telle ou telle chose est le VRAI ou le FAUX islam. Non, je me base sur le texte d'un homme de droit égyptien qui a rédigé un article sur les principales divergences en ce qui concerne le droit matrimonial entre le droit tel qu'il est interprété dans nombre de pays musulmans et le droit suisse. Il s'agit donc du droit musulman en matière de mariage SELON une partie des pays arabes.
2) L'homme a autorité sur sa femme. Il peut en particulier lui interdire de travailler, entre autres joyeusetés. Le "Code de la famille" algérien fait en particulier de toute femme une mineure à vie, placée perpétuellement sous l'autorité d'un membre mâle de sa famille (père, mari, cousin, frère, etc.).
Conséquence : l'homme domine, il a le pouvoir. Dans les cas où le mari traduit "avoir autorité sur" par "je peux battre ma femme", bonjour les dégâts ! En particulier, très peu de protection à attendre de la police et de la justice. Mais l'Europe lutte-t-elle plus efficacement contre la violence conjugale ?
Divorcer est bien souvent un casse-tête intégral si l'homme y est opposé.
3) les enfants appartiennent au mari, la femme n'a aucun droit de garde (tel que défini dans le droit suisse).
Conséquence : REDOUTABLE EN CAS DE DIVORCE. Le risque : l'enlèvement des enfants pour les confier à la belle-famille dans le pays d'origine. Comme dans tous les cas de divorce en Europe, il peut y avoir de très âpres batailles pour le droit de garde. Plus banalement, le concept de "pension alimentaire" est souvent totalemet étranger aux immigrés mais cela n'est absolument pas particulier à ceux qui sont musulmans, c'est un point commun de tous les machos.
La bonne nouvelle ? C'EST LE DROIT SUISSE QUI PREVAUT EN SUISSE même si les deux conjoints sont de confession musulmanes et/ou ont célébré leur mariage à l'étranger et/ou sont l'un ou les deux de nationalité étrangère mais vivant en Suisse. C'est sans doute le cas dans tous les autres pays européens, mais renseignez-vous. La mauvaise ? La diplomatie a toutes les peines du monde à protéger les femmes en dehors de leur pays lorsque les normes du droit musulman bafouent leur droit à l'égalité. Là encore, renseignez-vous et FAITES UNE COPIE AUTHENTIFIEE de VOS PAPIERS et de ceux de vos enfants avant tout départ vers le pays d'origine de votre conjoint et confiez-les à une personne de confiance dans votre pays à vous. Si vous avez la malchance de tomber sur une personne qui entend profiter de votre situation juridique défavorable dans son pays d'origine, le plus souvent une des premières mesures prises à votre encontre sera de vous soustraire vos papiers. TOUTE JEUNE FEMME MUSULMANE QUI VA DANS LE PAYS DE SES PARENTS A TOUJOURS INTERET A FAIRE DE MEME en se souvenant qu'une cousine n'est pas une personne de confiance (la famille va lui faire la monstre pression) : UN MARIAGE ARRANGE est un danger persistant. Une double nationalité européenne est alors L'UNIQUE solution pour s'en échapper, d'où l'utilité de conserver la preuve de cette nationalité. Les jeunes filles d'origine maghrégbines et maliennes sont à ma connaissance les principales victimes de ces mariages à la descente d'avion.
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